Comment provoquer un buzz pour pas cher

Notes

Je reviens aux community managers. C’est un vieux métier, très bien décrit part Gladwell dans The tipping point. Quand une marque paye des jeunes pour aller commander dans les discothèques une nouvelle boisson, c’est déjà du community management. Idem quand on leur file des fringues pour déclencher une mode.

J’ai assisté à cette opération en live quand Isabelle s’est occupée du marketing de MSN Messenger dans le monde. On cherche les fans, on leur offre des informations de première main, on les chouchoute et ils étendent votre communauté.

Je n’ai rien contre. Quand on aime quelque chose, il est logique d’avoir envie de mieux le faire connaître. Que les écrivains que j’aime m’envoient gratuitement leur dernier livre. En revanche, je continue à penser qu’il est douteux de recourir à des agences qui ne s’intéressent qu’à votre fric et de leur faire jouer le rôle de fans. C’est aussi cela le community management aujourd’hui comme le rappelle un commentateur. OK, ça marche. Et après ? Devons nous être prêt à tout pour assurer notre pitance ?