Pour Cocorico Hebdo, Frédéric Bardeau a lancé une interview par tweets. Je m’y amuse.

— Votre rencontre avec Twitter, c’est où, quand, comment et avec qui ?

— Premier compte ouvert en 2007, mais tout commence réellement fin 2008 quand je me lance dans l’écriture de Croisade en direct live.

— Qu’est ce que Twitter a changé dans votre vie aussi bien personnellement que professionnellement ?

— Je suis devenu accro aux autres. Ne pas les entendre me répondre d’une heure était devenu une torture. Il était temps de couper.

— Comment gérez-vous le flux, l’addiction et la ferveur que provoque Twitter ? Vous déconnectez ?

— Je ne fais plus la course aux followers. C’est de la foutaise. Le Web des scores, c’est du foutage de gueule marketing.

— Ce que vous préférez sur Twitter.

— La contrainte des 140 caractères qui fait de l’outil un véritable laboratoire d’écriture.

— Ce que vous détestez.

— Les tricheurs, les spammeurs, tous ceux qui se sentent obliger de dire « bonjour ».

— Vos outils et services pour Twitter.

— Hootsuite avec IFTTT (c’est en train de devenir de l’histoire ancienne avec les nouvelles restrictions d’usages de l’API Twitter).

— Ce qui manque a Twitter.

— Une architecture décentralisée dont nous serions propriétaires. J’en ai marre de dépendre d’entrepreneurs avides de fric.

— Quelque chose que vous aimeriez dire concernant Twitter.

— Twitter est un service animé par une entreprise qui ne nous veut pas du bien, mais juste nous attacher un peu plus à nos écrans.