Suite à la note au sujet du Peuple des connecteur publiée sur La Fraise, c’est une avalanche de commentaires. Je n’arriverai jamais à répondre à tout le monde, donc je fais du pêle-mêle.

Je suis heureux que Patrice ait écrit : « C’est un régal de penser que d’autres partagent la même vision du futur. » Je n’ai pas écrit mon livre pour autre chose. Je veux montrer que nous allons de l’avant et sommes en train de changer le monde comme aucune autre génération avant la nôtre. Le pessimisme, si répandu en France, me désole. L’avenir n’a jamais été aussi ouvert que maintenant.

Patrice découvrira, un peu plus loin dans mon livre, que je me place entre l’anarchisme et le centralisme, au point de transition de phase entre l’ordre et le désordre. Pour un conservateur, je suis un anarchiste. Pour un anarchiste, je suis encore trop conservateur. J’estime qu’une société ne peut pas fonctionner sans lois, mais ces lois doivent être en nombre réduit. J’argumente tout ça dans le livre.

Les connecteurs ne sont pas nécessairement technophiles bien qu’ils ne puissent pas être technophobes. Aujourd’hui ne pas s’intéresser à la technologie serait comme, pour un habitant du Moyen Âge, ne pas s’intéresser aux chevaux. Vivre sans cheval était possible mais pas dans leur totale ignorance.

Dans son commentaire, Ellji présente le connecteur comme un individualiste. Dès les premières pages du livre, je dis justement le contraire. Le connecteur apparaît à la fin de la course à l’individualisme et inaugure un retour du collectif.

Quand à ceux qui critiquent le livre avant de l’avoir lu, je tire mon chapeau, c’est très fort. La quatrième de couverture n’est qu’une publicité pour le livre. Au mieux, elle résume les thèses, en aucun cas elle ne les développe.