Depuis que j’ai publié Le peuple des connecteurs, je suis heureux de recevoir des mails de gens qui me disent se sentir connecteur. Combien de connecteurs sommes-nous aujourd’hui ? Combien serons-nous demain ? Quand nos idées vont-elles bouleverser le monde ?

Pour moi, il y a deux idées essentielles autour desquelles les connecteurs peuvent se rassembler.

  1. La société a atteint un seuil de complexité qui rend les anciens modes de management inopérants.
  2. Dans cette nouvelle société, nous sommes capables de nous auto-organiser en l’absence d’autorité centrale.

PS1 : J’ai écrit Le peuple des connecteurs pour dire qu’on pouvait penser autrement, organiser le monde autrement. Dès que je rencontre quelqu’un, j’essaie de présenter un point de vue qui n’est pas de gauche ou de droite, j’essaie surtout de dire que je crois à la fraternité des hommes, que je crois en nous, que je crois par-dessus tout à notre liberté, en notre devoir de différence et que l’interaction de ces différences engendrera plus de douceur. J’essaie de vivre en accord avec ces principes.

Que faire ? C’est commencer par soi-même et changer de façon de faire. Écrire, tenir ce blog, me fait rencontrer d’autres personnes qui cherchent à changer les choses. Nous nous stimulons et nous agissons chacun de notre côté dans l’espoir que ces actions locales se rencontreront et se consolideront.

Au-delà nous pouvons peut-être nous donner des buts mais ces buts risquent de devenir des dogmes. Je crois que nous devons partager de grandes idées, de grandes croyances, et tenter de vivre en accord avec elles. Cette mythologie changera alors peut-être effectivement le monde.

Plus concrètement, nous pouvons essayer de définir des positions originales sur des problèmes de société : le système éducatif, le problème de l’eau… bien plus intéressants que la querelle CPE dans laquelle nous ne nous reconnaissons pas.