Dans quelques jours, mon prochain livre, Le cinquième pouvoir sera annoncé au réseau des libraires. Voici un premier jet de quatrième de couverture. À partir de ce brouillon, mon éditeur développera son argumentaire marketing :
Nous vivons une époque extraordinaire. Alors que les pessimistes se plaignent que rien ne change, nous réinventons pas moins que les fondements de notre société, à commencer par les règles qui régissent nos démocraties.
En 2002, l’extrême droite arrive au second tour des présidentielles françaises. C’est un camouflet pour les grands partis mais un électrochoc pour beaucoup de citoyens. Lançant des débats sur internet, exprimant leurs convictions dans leurs blogs, critiquant les médias au moindre faux-pas, ils forment peu à peu un nouveau pouvoir, le cinquième pouvoir. En 2005, lors du référendum pour la constitution européenne, ce pouvoir fera basculer l’opinion vers le non. Ce sera son premier coup d’éclat.
Depuis, il ne cesse de s’épanouir. Toute une génération dépolitisée, car souvent sans lien avec les partis, réinvente la démocratie. Dès lors, nos politiciens paniquent, multipliant à leur tour blogs et sites collaboratifs. Mais n’est-ce pas trop tard ? Le cinquième pouvoir n’a-t-il pas déjà pris la main ? Loin du vieux clivage gauche-droite, n’est-il pas déjà en train de diffuser ses idées ? Nos politiciens, en se rapprochant d’internet, ne se font-ils pas contaminer par sa philosophie politique ?
Partout dans le monde, une révolution silencieuse est en cours. Jusque là, nous avions vécu l’enfance de la démocratie. Maintenant, nous nous dirigeons vers son âge adulte. Plus rien ne sera jamais comme avant. Dorénavant, les prochaines élections se joueront sur internet.