À force de fricoter avec les freemen, j’ai fini par décider de rejoindre leur réseau de blogs. Tout d’abord parce que j’ai toujours été d’accord avec leurs deux principes fondateurs.
- Le changement climatique est un problème majeur, pas uniquement écologique, mais aussi politique et économique.
- S’attaquer à ce problème implique une remise à plat de nos modèles économiques et, particulièrement, de la notion de croissance.
Comme je rabâche sans cesse ces points sur ce blog, personne j’espère ne sera choqué par ma décision. J’ai déjà parlé de ma position par rapport aux freemen, j’ai déjà critiqué, mais je crois qu’il est temps de construire. C’est d’ailleurs dans l’air du temps après le rapport Stern.
Comme les freemen ne sont ni une église, ni une secte, mais un réseau, je ne renie pas mon esprit connecteur. Au contraire, en me liant aux freemen, je lie tous les blogs déjà liés aux miens à ceux des freemen.
Les uns et les autres nous ne seront jamais d’accord sur tout mais sans doute sur quelques principes essentiels qui nous permettrons d’ouvrir une troisième voie politique.
Je reste persuadé qu’il faut définir un objectif au réseau freemen et qu’il doit se doter de quelques principes d’auto-organisation pour aller de l’avant. J’avais toujours dit que je ne rejoindrais le réseau qu’une fois cet objectif et ces principes définis mais j’ai changé d’avis. En rejoignant le réseau maintenant, je peux aussi me mettre au travail.
Mais en priorité, avant que quelque chose ne se passe, il importe que des gens se connectent, qu’un réseau se construisent au travers duquel les idées qui nous paraissent vitales puissent se propager. Le réseau freemen, et bien d’autres qui se construisent en parallèle, forment un réseau au-dessus du web qui lie des idées et des gens et non seulement des pages. C’est un metaweb.
J’ai presque envie de dire que peu importe les idées à ce stade. Nous devons d’abord construire des autoroutes pour ces idées.
Dès que j’aurai le temps, j’essaierai de développer un outil pour que des réseaux de blogs se construisent plus facilement. Notre intérêt à tous est d’appartenir à plusieurs réseaux, l’union de ces réseaux fera de nous un cinquième pouvoir, nous consacrera comme une nation dont le territoire sera le réseau lui-même.