Cette idée m’a traversé ce matin en lisant dans Wired une note sur Arnold Schwarzenegger.

Un républicain qui vire démocrate, en tout cas qui gouverne au centre, réalisant en quelque sorte l’union nationale dont rêve Bayrou. J’ai l’impression que, pour rendre cette union possible, le plus simple est peut-être d’atteindre le pouvoir par les vieux chemins et alors de casser les clivages.

Gorbatchev l’a fait.

Arnold est en train de le faire.

Pourquoi Sarkozy ne le ferait-il pas ?

Je ne suis pas beaucoup l’actualité mais, en entendant dire qu’il ouvre son gouvernement, je me dis que c’est un premier pas.

Et je me mets à rêver. Sarkozy a tout fait pour avoir le pouvoir, il a tout écrasé. Maintenant qu’il a ce qu’il a toujours voulu, il va peut-être essayer d’être grand, c’est-à-dire de gouverner avec tous pour réussir des réformes.

Ce que je veux faire, dit Arnold, c’est représenter les gens, non pas mon parti.

Si ça pouvait être vrai en France, nous aurions tout à y gagner. Mais je ne suis pas sûr que les membres des partis apprécient.

On verra bien si Sarkozy est fort.