Thierry CROUZET
Le désespoir, c’est l’absence de tout espoir
Le désespoir, c’est l’absence de tout espoir

Le désespoir, c’est l’absence de tout espoir

Je crois que mon prochain bouquin ne plaira pas à tout le monde et qu’il ne fera rire personne.

N’ouvrez Résurgences qu’après un parcours initiatique, facilité par les rééditions des premiers livres d’Ayerdhal au Diable Vauvert.

J’avais parlé avec enthousiasme de Demain, une oasis, il est temps de tout reprendre au début et de commencer par La Bohême et l’Ivraie. Ce roman que je n’ai pas réussi à lâcher, ce qui est rare chez moi, expose comme je le disais hier une pratique décalée de la non-violence, une révolte par la complexification émotionnelle de l’humanité. Il y est question avec vingt ans d’avance d’egocasting et d’egocratie (conséquence ultime du cinquième pouvoir), de ses dangers comme de ses espoirs.

Au fil de ma lecture, je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle avec deux monuments de la littérature, deux livres fondateurs des récits initiatiques : Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister, écrit par Goethe en 1795 et 1796, et Le jeu des perles de verre, publié par Hermann Hesse en 1943.

Une grande différence toutefois : Ayerdhal ne s’arrête pas à l’initiation, racontée dans sa première partie, il passe dans la suite à l’action sociale, à la réinvention de l’humanité. Je retrouve cette dichotomie dans la saga de Naïs, avec Transparences en ouverture et Résurgences qui creuse une tranchée sanglante dans l’ignominie contemporaine.

Autant dire que vous devez lire trois livres si vous voulez en même temps goûter l’histoire, tant celle des personnages d’Ayerdhal que celle d’Ayerdhal lui-même. En quelque sorte un cycle se boucle avec ce texte charnière. L’auteur atteint sa maturité et, comme il nous le promet en conclusion, il se prépare à de nouvelles investigations.

PS : Sur Amazon, vous pouvez commencer à lire les trois romans. Retrouvez Ayerdhal et asticotez-le sur une page d’un service dont je ne devrez plus prononcer le nom. Yal, tu devrais fuir cet endroit qui accumule tous les maux que nous dénonçons.

Thierry Crouzet @ 2010-05-12 08:22:49

De la lecture en perspective. Le désespoir, c’est l’absence de tout espoir. http://bit.ly/9KkNXY

Jean-Marie Gall @ 2010-05-12 08:23:38

Le désespoir, c’est l’absence de tout espoir http://goo.gl/fb/yNPTe blog tcrouzet.com #dialogue #littérature

ownicrew @ 2010-05-12 09:02:50

OwniCrew Le désespoir, c’est l’absence de tout espoir http://bit.ly/aMfpga

Iza @ 2010-05-17 11:10:49

Merde alors, j’avais redigé un vibrant commentaire, que je n’ai pas posté car pas terminé, et je vois là que personne n’a commenté !!! Ah non. Alors voilà mon com.

Bon.

N’en déplaise à ceux qui viennent souvent moquer ma propension à l’adoration béate de mes gourous, tu viens là, comment dire, flatter outrageusement ce penchant de mon caractère.

En effet, je bois ici le petit lait de l’auto-satisfaction, puisque j’ai la prétention de penser que j’ai donné le battement d’aile de papillon ayant provoqué ta rencontre avec Yal ... mais pas seulement.

Je n’ai pas encore lu Résurgences (honte sur moi), mais "la Bohême (avec un ^, notre Yal y tient)..." est le livre culte de mes 20 ans.

Je l’ai lu et relu, sous toutes ses formes, j’ai donné à ma fille un des prénoms des héroïnes, j’ai acheté un tas d’exemplaires du livre et les ai donné à des stagiaires pour travailler dessus, j’ai essayé d’en faire un scénario de 3 courts métrage sans y arriver .... bref.

Bien entendu j’ai aussi lu tout le reste de ce qu’à pu commettre l’animal et plus encore.

"La Bohême et l’Ivraie" a sans doute changé ma vie, comme ensuite peu d’autres ouvrages l’ont fait ... tiens, un titre me vient à l’esprit, dans un tout autre genre, au hasard, le "Peuple des connecteurs".

Autre point commun, c’est d’avoir ensuite fait connaissance avec leurs auteurs... expérience dingue que de passer de l’autre côté du miroir.

Yal si tu passes par là, je te revois encore avec "La Bohême" entre tes mains à l’aéroport de Lyon, pour que je puisse te reconnaître (je t’avais reconnu tout de suite, bien entendu)... je peux te dire maintenant (je te l’ai sans doute déjà dit, bavarde comme je suis) quel moment incroyable j’ai passé avant de monter dans cet avion, tant j’avais le trac.

Des détracteurs, des gens qui n’ont pas adoré, j’en ai croisé bien sûr. Et c’est curieux comme je leur trouve des points communs avec ceux qui ne t’adorent pas Thierry. Surement pas un hasard ;-)

Thierry Crouzet @ 2010-05-17 11:30:01

Chaque fois que je parle d’un livre, personne ne commente... à croire que plus personne ne lit de livre !

Iza @ 2010-05-17 15:35:21

ben j’imagine qu’il faudrait que les gens lisent les livres en question pour réagir, ce qui prend tout de même un peu de temps... immédiateté... tu vois, la problématique du temps nous revient toujours dans les pattes.

Thierry Crouzet @ 2010-05-17 15:43:46

Même une réaction du type...ha! Je vais lire, c’est pas mal parfois :-)

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