Il y a pour moi des choses plus importantes que la technologie, des choses qui me préoccupent depuis plus longtemps et qui sans doute me préoccuperont plus longtemps, le génie du lieu en fait partie. Comme en août je donnerai à Ouessant une conférence sur cette propriété si particulière des lieux remodelés par nos mains, j’en ai profité pour effectuer quelques corrections dans le roman mis en ligne voici presque un an.
Vous avez été un peu plus de 1 500 à le feuilleter en ligne sur Scribd (ePub aussi disponible). Peu sans doute l’ont lu jusqu’au bout, mais sachez que c’est un texte auquel j’attache de l’importance, peut-être parce ce que c’est un des préférés d’Isabelle. En tout cas, j’y décris la vie simple à laquelle j’aspire et qui ne ferait pas de mal à l’humanité si cette simplicité se répandait.
J’éprouve comme bien des auteurs la frustration de voir les fausses notes attirer plus l’attention que les morceaux plus travaillés. C’est notre malédiction. Et alors que je découpe L’alternative nomade en deux textes autonomes, l’un sur les liens et le nomadisme, l’autre sur le flux, je me demande en même temps ce que je vais bien pouvoir faire de mon blog. Il est sûr que j’ai envie de creuser dans les directions qui m’importent, en même temps pressé par la nécessité de sortir un livre avec un peu d’audience, question de ne pas être obligé de finir par concéder une parcelle de ma liberté.
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