Je ne devrais pas relever une fois de plus, mais le panurgisme des journalistes est presque effrayant. Si j’en étais la victime positive, je ne relèverais peut-être pas, quoi que pas si sûr. On peut lire dans un article de Margaux Bergey publié dans Le Figaro :

The French Revolution devient le premier roman intégralement publié sur le site de micro-blogging à prendre la forme d’un objet papier à glisser dans sa bibliothèque.

  1. C’est faux. D’autres séries de tweets ont déjà donné suite à des livres imprimés (exemples Laurent Zavak et Christophe Sims en France). Et puis quelle importance que le texte soit imprimé ou non ?
  2. J’ai pour ma part publié sous forme de livre La quatrième théorie (lui réellement écrit sur Twitter et non pas découpé a posteriori en tweets pour attirer l’attention d’un éditeur).

Je ne devrais pas réagir, continuer à travailler, mais les journalistes m’effraient. Connaissant leur travers, ils vont répéter tout l’été que ce livre est le premier, oubliant de citer les antécédents, notamment les français.

Il est vrai que je ne me presse pas pour donner La quatrième théorie à un éditeur patenté. J’attends que les amis le lisent (Yal tu te presses). Je ne l’ai proposé qu’à deux éditeurs français avec qui j’ai des contacts directs, Lattès et Au diable Vauvert, en leur disant qu’il y avait un coup marketing à faire, manifestement ils ont manqué le coche et moi avec.

Tout cela prouve une fois de plus que nos blogs, après avoir attiré l’attention des journalistes, sont revenus dans l’ombre, en tout cas dès qu’on s’occupe de créer plutôt que de jouer au zouave avec les politiciens.

PS : J’ai posté un minuscule commentaire sur Le Figaro, avec un petit lien, pas encore publié. Vont-ils me censurer ? Sans doute puisqu’ils ont déjà publié derrière un autre commentaire. Bon, mon commentaire a fini par réapparaître a posteriori (constaté à 22:00, ce correctif ajouté aussitôt).