Thierry CROUZET
Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde
Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde

Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde

Thierry Crouzet @ 2011-02-24 08:41:15

Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde (version française) http://bit.ly/ezjTpz

Thierry Crouzet @ 2011-02-24 08:41:41

Ma vision condensée des ebooks http://bit.ly/ezjTpz 2/2

Christophe Benavent @ 2011-02-24 09:00:43

RT @crouzet: Ma vision condensée des ebooks http://bit.ly/ezjTpz 2/2

Philippe @ 2011-02-24 09:15:33

RT @crouzet: Ma vision condensée des ebooks http://bit.ly/ezjTpz 2/2

Vincent Beneche @ 2011-02-24 09:38:50

Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde http://goo.gl/fb/t4VfW #dialogue #édition

Fredox @ 2011-02-24 09:54:33

Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde (version française) http://bit.ly/ezjTpz via @crouzet

Christine Genin @ 2011-02-24 11:12:24

RT @crouzet Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde (version française) http://bit.ly/ezjTpz

Nessy Lupino @ 2011-02-24 11:38:13

RT @crouzet: Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde http://bit.ly/gmhaer

Gatitac @ 2011-02-24 13:13:00

RT @rom1v Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde - http://is.gd/kTrHba @crouzet #ebook

40k @ 2011-02-24 17:48:54

RT @crouzet: Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde (version française) http://bit.ly/ezjTpz

Galuel @ 2011-02-24 19:06:26

"Dans notre cas, le média est le texte et non le papier"

Pas vraiment ! Le "média" c’est le MOYEN de communiquer.

TV, radio, Presse, transportent de l’information de différentes formes (protocole), via un substrat (moyen).

TV = Images + son (protocole) / Ondes Hertziennes (moyen)

Radio = Son (protocole) / Ondes Hertziennes

Presse = Images et texte (protocole) / Papier

ebook = Images + texte + hyperliens + code d’interactivité (ex : graphique interactif) (protocole) / HTML + TCP/IP + NET (Moyen)

L’ebook est une extension du livre. Sous forme numérique il en augmente considérablement le contenu, tout comme le jeu vidéo dépasse le cinéma en proposant un mode interactif.

Pour autant selon le degré d’implication du lecteur (passif, actif) l’augmentation du contenu est justifiée ou pas.

Aussi on peut créer un ebook, puis le projeter en livre standard.

De la même façon les jeux vidéos produisent de plus en plus de films dédiés.

Thierry Crouzet @ 2011-02-24 19:23:37

Tu réécis mon article où je définis le codex. :-)

http://blog.tcrouzet.com/2011/01/26/definir-livre-electronique/

Un codex peut contenir du texte (et d’autres choses), tout comme le papier peut contenir du texte (et des photos et des dessins).

Dire que le média c’est le moyen, c’est ta définition. je ne crois pas que ce soit aussi simple.

Pour moi TV (vidéo + son) n’a pas remplacé radio (son).

Mais la TV c’est jamais du son seul.

Codex (texte+image et/ou autre chose... ) peut remplacer livre (texte+image). Le et/ou est fondamental. Le codex peut se substituer intégralement au livre (en plus il a spatialement une occupation comparable).

Le codex inclus le livre. La TV n’inclut pas la radio parce que l’image change la façon dont on reçoit le son. C’est aussi pour ça que le livre audio n’a pas remplacé le livre papier.

Le jeu vidéo ne dépasse pas le cinéma... trouve moi un jeu vidéo qui dépasse L’aventura :-)

B. Majour @ 2011-02-25 16:09:08

Alors voguons sur tes définitions

Ebook : Un texte électronique est bien plus qu’un livre transposé du papier à l’électronique. Imaginez un texte où la fonction de recherche est fondamentale dans la lecture. Dans ce cas, parler encore de livre n’a plus aucun sens. De toute façon, les livres papier disparaîtront très vite. J’entends souvent dire qu’un nouveau média n’a jamais fait disparaître un ancien média, la télévision n’ayant pas fait disparaître la radio par exemple. Mais ce n’est pas du tout ce que nous vivons. Dans notre cas, le média est le texte et non le papier. Nous découvrons simplement une nouvelle façon d’accéder aux textes. Tablettes en argile, papyrus, parchemins, papiers, bits… c’est une évolution logique et irréversible.

A la différence près suivante :

Le livre papier est infalsifiable, lorsque l’ebook peut être réécrit en temps réel. (1984, Orwell)

Le livre papier est une mémoire.

Le livre papier est capable de résister à un manque d’approvisionnement énergétique.

Une catastrophe comme celle sur Haïti, et tu n’as plus d’électricité, plus de réseau de communication. L’ebook est vulnérable.

L’ebook aura aussi du mal à circuler "sous le manteau", ou à se perdre au milieu de la rue. Sans être aussitôt géolocalisé.

Mais tu as raison de dire que l’ebook est plus qu’un transposé.

L’ebook peut devenir une pieuvre tentaculaire (avec une multitude de liens) dans tous les médiums possibles.

Lire un texte avec le refrain ou la musique de sa composition, avec la voix de son auteur... autres expériences potentielles.

L’ebook peut interagir avec le lecteur et son environnement. Prendre le pouls de son humeur.

Cependant, quand tu supposes la disparition du livre, tu te trompes.

C’est une question de générations.

Et de privilégiés très bien lotis en moyens de communications : des e-riches !

Tant que j’écris sur du papier, je lirai sur du papier. (pour garder MA trace)

Si j’ai pris l’habitude de lire sur du papier, je continuerai à me servir de livres papier.

Tant qu’on travaillera sur du papier à l’école, alors le livre papier durera.

(dès qu’il faudra imprimer, le format "papier" s’imposera, ce qui donne une valeur énorme au papier)

Si je ne suis pas riche, ou pas bien situé pour intéresser les grosses entreprises de communication, alors le papier sera ma seule ressource.

Entre rien et du papier, le papier s’impose.

Tu penches pour la disparition du livre papier, je pressens la fin de la télévision.

Nombre d’écrans ne servent plus à regarder la seule télé.

Une télé qui commence à se noyer dans le Web.

Quant à la radio, elle ne doit sa survie qu’à sa gratuité... (tant les gens ne comprennent pas comment ils la financent) et à sa facilité d’écoute avec des moyens rudimentaires pour son alimentation énergétique. (Cf. Le récepteur radio à patate)

Future : À force de penser au futur depuis que je suis enfant, j’ai l’impression de ne jamais être compris par mes contemporains. Le futur est déjà là pour qui veut y vivre. Quand j’écris au sujet du présent, beaucoup de lecteurs, dont les éditeurs, me prennent pour un auteur de science-fiction.

Si tu penses au futur, si tu décris le futur, alors tu vis au présent du futur.

Comment décrire ce futur avec les mots du présent, sans être classé comme auteur d’anticipation.

Indie : Si je peux publier ce que je veux, sans risquer d’être censuré, si des millions de personnes peuvent m’imiter, nous révolutionnons le monde. Nous passons du modèle top-down, qu’on peut qualifier de transcendantal, au modèle grass root, qu’on peut qualifier d’émergeant. Une nouvelle civilisation ne peut que très vite en découler.

Tu oublies juste un point de détail.

Si tu chantes dans la nature, et que des millions de gens chantent dans la nature, ça ne veut pas dire que tout le monde les entendra.

A combien de mètres disparaît le chant humain, perdu dans le bruit ambiant ?

La tour de Babel n’a pas révolutionné le monde. C’est l’écoute du message d’un seul canal qui l’a fait, et celui qui l’a initié a offert sa vie pour ça.

Le nombre n’engendre pas la révolution, il engendre le chaos et l’indécision.

Mille phares sur une côte, tu es éblouis.

Un seul phare, et tu as un point de repère.

Pour un blogueur, cent, mille lecteurs.

Si tu inverses le propos : pour un lecteur, cent, mille blogueurs...

Là, que devient ton futur ?

Prices : Un concept désuet. Dans une société de l’abondance, tous les biens devraient être disponibles gratuitement et les producteurs devraient être récompensés a posteriori par les consommateurs. Comme les ebooks sont faciles à pirater, leur donner un prix revient à indiquer la récompense espérée. Elle n’a pas à être proche de 0, vu que nous offrons beaucoup de temps de lecture à nos lecteurs.

Est-on vraiment dans une société de l’abondance ?

Est-ce que la terre est infinie ? Est-ce que ses ressources sont infinies ?

Est-ce que ta vie est infinie ?

Tu n’as pas de vie en "abondance". Tous les jours tu as 86 400 secondes à utiliser.

86 400 et pas une de plus.

Ce n’est pas de l’abondance, c’est restreint.

Et le concept de prix ou de valeur en découle.

Même si dans notre société de l’abondance (de gosses de riches), on ne reconnaît plus la valeur de ce qui est important.

Que les agriculteurs cessent de cultiver de la nourriture pour produire de l’essence synthétique, et on comprendra vite l’importance de et le "prix" de leur travail.

Que les conditions climatiques s’acharnent un peu sur les cultures, et on rejoindra les quelques deux à trois milliards de personnes qui ne vivent pas dans "l’abondance".

Que les abeilles disparaissent et en deux à cinq ans l’humanité rejoint les dinosaures.

Mais qui s’inquiète de la mortalité des abeilles ?

Qui est prêt à verser de l’argent (concept désuet) pour cette cause ?

La société de l’abondance, c’est une utopie.

On y oublie trop vite les fondamentaux.

Et le premier d’entre eux est : rien n’est jamais acquis.

En plus, tu donnes ce concept comme désuet, pour te rattraper aussitôt sur la valeur de ce que tu offres, valeur qui ne doit pas tendre vers le zéro. Parce que tu es "producteur" (!).

Sauf que dans la société de l’abondance, comme tu l’as notée plus haut, tout le monde peut devenir producteur. Je le suis quand je te réponds, quand j’alimente ta réflexion, autant que tu alimentes la mienne. Nous partageons ce pain de réflexion.

Pourquoi voudrais-tu que je te donne quelque chose en plus ?

Tu parles d’un concept désuet pour le remettre en selle illico presto.

Les gens révolutionnaires ne se posent pas la question de la rémunération. Ils offrent tout ce qu’ils ont en eux, sans recherche de retour.

Parce qu’ils ne pourraient en être autrement.

Echanger, c’est leur vie.

Innovation : Nous avons appris à transposer les livres du papier au numérique. Il est temps d’apprendre à écrire des textes qui n’auraient pas pu être imprimés. Je ne pense pas aux livres augmentés, ça c’est de la rigolade pour les éditeurs qui manquent d’imagination.

Ces livres-là passeront par quels canaux sensitifs ?

Par quels modes de pensées, de transferts d’informations pour le cerveau ?

Tu parles d’écrire des textes, lorsqu’il s’agit "d’écrire" des histoires, des pensées.

Le texte, c’est une vieille référence au papier, non ? :o)

Bien cordialement

B. Majour

P.S. : ah non, après recherche, texte, ça vient de ce qui est tramé, tissé.

Galuel @ 2011-02-26 09:39:56

@B. Majour

Pas mal du tout, j’acquiesce

Lexemplaire @ 2011-02-26 15:42:46

RT @crouzet: Si des millions de http://blog.tcrouzet.com/2011/02/24/si-des-millions-de-personnes-imitent-alors-nous-changeons-le-monde/

Letizia Sechi @ 2011-03-02 11:34:24

Si des millions de personnes m’imitent, alors nous changeons le monde http://bit.ly/hUZGL9 @40kBooks

Thierry Crouzet @ 2011-03-28 20:14:58

Les livres augmentés, ça c’est de la rigolade pour les éditeurs qui manquent d’imagination @Numeriklivres http://bit.ly/ezjTpz

Hervé Torchet @ 2011-03-28 20:17:45

RT @crouzet: Les livres augmentés, ça c’est de la rigolade pour les éditeurs qui manquent d’imagination @Numeriklivres http://bit.ly/ezjTpz

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