Je voudrais vous donner quelques nouvelles. Je vais bien, même si l’expérience de déconnexion m’a profondément marqué. Je ne m’attendais pas, par exemple, à montrer peu d’empressement à me reconnecter. C’est le cas.

À l’exception de ce billet, et de peut-être un ou deux autres pour vous donner des nouvelles, je ne bloguerai pas jusqu’à la sortie de J’ai débranché, le 16 janvier 2012 (le livre partira à l’imprimerie début décembre et sera remis aux chroniqueurs avant Noël).

J’ai rétabli mon mail, j’utilise les services utilitaires du Net, mais je me tiens à l’écart des réseaux sociaux (sauf pour vous annoncer ce billet). Vendredi, j’ai rebranché skype pour dépanner eBouquin.fr. Je me suis alors rendu compte que j’avais perdu des habitudes que je croyais ancrées au plus profond de moi.

Dans les semaines qui arrivent, je compte me remettre à travailler une fois de plus à mon Ératosthène, aussi arrêter de vendre en direct mes textes non édités. Soit je les offrirai gratuitement, sois je les donnerai à des éditeurs, notamment à publie.net. C’est une conséquence d’une découverte effectuée durant la déconnexion. Un blog n’est pas une boutique.

Durant ma retraite, j’ai écrit un petit manifeste adressé aux indignés, Ya basta, que François Bon a tout de suite publié. J’ai aussi remis en forme un texte illustré écrit pour l’essentiel à la fin des années 1990, Interdit d’aimer. Il est disponible gratuitement au format ePub.

J’aurais beaucoup d’autres choses à vous dire, mais je préfère les garder pour plus tard. Quand vous aurez lu J’ai débranché, nous aurons des choses amusantes à discuter.

En attendant, plongez dans l’extraordinaire Rêves de Gloire de Roland Wagner. Nombre de mes préoccupations s’y retrouvent en filigrane.