Ce n’est un paradoxe qu’en apparence. Dans ce texte, je présente internet comme un flux dans lequel on plonge, on nage, mais dans lequel on peut se noyer, ce qui implique de se reposer sur la berge. Je l’avais écrit avant de me déconnecter, sans avoir réellement intégré tout ce que j’avais écrit.
L’alternative nomade est en même temps un encouragement à l’hyper-connexion et à la déconnexion. Il s’agit bien sûr de la déconnexion du flux (actualités, réseaux sociaux…) et pas du Net lui-même, de ses services pratiques, des informations statiques… Le but étant avant tout de se connecter à soi-même, de s’individuer, de se libérer… et alors de revenir vers les autres, de tresser avec eux des aventures qui pourraient changer le monde.
C’est un manifeste pour la complexité volontaire, pour que les choses changent en nous et que de là elles se propagent à l’ensemble de la société. Je ne crois définitivement plus aux approches coercitives, dont l’enthousiasme pour Mélenchon en ce moment montre la permanence.
Depuis sa première version publiée en 2010 chez publie.net, L’alternative nomade a connu plusieurs mues, cette dernière mouture revient à la forme initiale, un entremêlement de textes, à la fois littéraires, philosophiques, techniques, politiques… peut-être pas toujours faciles à suivre, mais toutes mes tentatives de simplification m’ont écarté de mon propos.
Vous pouvez télécharger gratuitement la première partie. Le texte intégral de cette version 3.0 n’est pas encore disponible sur publie.net.