Choisir de diffuser un texte en Creative Common BY-SA, c’est aussi choisir la transparence dans le processus éditorial. Pour motiver un éditeur à rejoindre le projet, voici l’argumentaire de L’homme qui lave les mains.

Pour accompagner le geste de Didier Pittet, son don à l’humanité de la solution hydro-alcoolique, j’ai décidé de renoncer à mes droits sur ce livre pour qu’il soit le moins cher possible et que, s’il éveille un intérêt, il puisse se propager sans que rien ne l’entrave. Il faut un petit livre de poche à un petit prix, mais je tiens à ce que l’éditeur s’y retrouve, donc qu’il applique une marge ordinaire de son côté.

L’idée est de sortir le texte assez vite… Parce qu’il est déjà pratiquement prêt, parce que chaque jours des milliers de personnes décèdent alors qu’en se lavant les mains on pourrait les sauver.

L’homme qui lave les mains

Base line

Il vous a peut-être sauvé la vie

Prière d’insérer

Pour être moins souvent malade, il suffit de se laver les mains. Didier Pittet l’a démontré. À Genève, il a inventé le gel désinfectant utilisé dans presque tous les hôpitaux. Résultat : deux fois moins d’infections, deux fois moins de décès ! La reine d’Angleterre l’a anobli pour cette prouesse. On évoque son nom pour un prix Nobel de la paix. Mais Didier Pittet n’a pas terminé son travail. Au sein de l’OMS, il lui reste à mettre au point le protocole hygiénique ultime, celui que nous pourrions tous répéter au quotidien. En suivant Didier Pittet dans sa lutte contre les préjugés médicaux comme contre les laboratoires pharmaceutiques, découvrez comment un geste simple, répété inlassablement, est en train de changer nos vies.

Pourquoi publier ce livre

  1. Vous avez aimé L’homme qui plantait des arbres, vous aimerez L’homme qui lave les mains. Comme Elzéard Bouffier, le héros de Giono, Didier Pittet change le monde avec un geste simple.
  2. Didier finira par obtenir le prix Nobel de la paix parce qu’il a fait plus pour sauver des vies que la plupart des hommes avant lui.
  3. L’hygiène des mains reste à promouvoir, aussi bien dans les hôpitaux que dans la communauté.
  4. L’histoire de Didier est une leçon de courage, de persévérance et de générosité. Elle peut nous aider à grandir en tant qu’individu aussi bien qu’en tant qu’humanité.

Genre : récit biographique

Didier Pittet est un professeur de médecine ordinaire qui a réussi quelque chose d’extraordinaire, tant au niveau médical que politique. C’est une sorte de Gandhi. Pour comprendre son accomplissement, il faut suivre sa vie.

Cible

Les aventures humaines sur fond de santé intéressent le grand public comme le montre le succès de nombreuses séries : Urgence, Grey’s Anatomy, Dr House

High-concept

Après avoir divisé par deux le taux d’infection dans les hôpitaux, Didier Pittet rêve de mettre au point une méthode valable pour chacun de nous à chaque instant de nos vies.

La question

Didier réussira-t-il à faire de l’hygiène des mains un réflexe universel ?

Motivation universelle

Risques de pandémies parce la mondialisation propage les virus. Risques de maladies nosocomiales parce que les soins sont de plus en plus invasifs. Risques de résistance aux antibiotiques parce que les médecins en prescrivent trop. L’hygiène des mains peut nous protéger.

Hot-button

Pourquoi l’hygiène des mains n’est-elle pas plus développée alors qu’elle pourrait augmenter le bien-être collectif ? Pourquoi finance-t-on plus facilement les médications onéreuses ? Pourquoi innovons-nous souvent à reculons ?

Interpellations

  1. Si nos médecins ne se lavent pas les mains, ils ont une grande chance de nous contaminer.
  2. Après une hospitalisation, nous avons 9 % de chances de rentrer chez nous avec une nouvelle maladie (18 % avant l’effet Pittet).
  3. Chaque jour, 1,6 million de personnes sont infectées dans les hôpitaux, 40 000 à 80 000 décèdent.
  4. Si nous savions quand nous laver les mains et prenions de nouvelles habitudes hygiéniques, nous serions moins souvent malades.
  5. Si nous sommes moins malades, l’industrie pharmaceutique perd de l’argent mais la sécurité sociale en gagne.
  6. Quand Didier Pittet décide d’offrir à la communauté la formule du gel désinfectant, il se place dans la société du don et non dans la société capitaliste. Il s’inscrit dans la droite ligne de Richard Stallman et des promoteurs du logiciel libre.

Conséquences de la licence cc-by-sa

Didier a donné sa formule pour faciliter l’universalisation de l’hygiène des mains. Ce livre veut participer à cette universalisation. Il doit être distribué selon les mêmes règles que la solution hydro-alcoolique.

  1. Un éditeur est libre de le publier et de le vendre au prix qu’il le désire. Il n’a pas à me reverser de droit. De même pour une traduction.
  2. De nombreuses expériences montrent que commercialiser un texte par ailleurs distribué librement en numérique ne nuit pas aux ventes (cf Cory Doctorow).
  3. Rien n’empêche qu’un ebook offert soit en parallèle commercialisé. Paradoxalement, les lecteurs sont prêts à payer pour remercier l’éditeur et l’auteur.