En ajoutant le magnifique On the Route à mes abonnements Feedly, j’ai découvert que son nombre d’abonnés s’affichait. J’ai immédiatement testé pour mon blog et zieuté du côté de mes blog préférés pour narcissiquement me comparer à eux.
Il s’agit d’une popularité au yeux des geeks car le grand public n’a jamais goûté aux abonnements. Mais ça change peut-être avec les apps pour tablette (Feedly, Flipboard, Pulse…). Je n’ai jamais autant lu les blogs que depuis que je les lis aux toilettes sur mon ipad ! C’est pas un jugement de valeur, c’est ainsi que j’ai lu la correspondance de Flaubert et bien d’autres œuvres majeures.
Côté flux RSS, j’ai confié depuis longtemps mon blog à Feedburner. J’en profite pour y faire un tour. J’affiche les stats.
Première constatation, la plupart de mes abonnements s’effectuaient via le défunt Google Reader. Une partie de ces abonnements a depuis été transférée sur Feedly, Feedly dont paradoxalement je ne trouve aucune trace dans les stats Feedburner, l’autre partie des abonnements est sans doute morte, vu le taux de reach extrêmement bas. Mais si Google Reader est techniquement mort (impossible d’ajouter ou enlever des flux), on peut toujours consulter les anciens abonnements avec Flipboard. C’est un peu le bazar tout ça, d’autant que Feedburner est annoncé moribond depuis des années (et d’ailleurs, n’évolue plus).
Je découvre qu’il existe un successeur : Feedpress, dont beaucoup de blogueurs disent du bien. Alors je tente le grand saut à l’aide du tutoriel, grand saut rendu possible car Feedburner accepte de rerooter les anciens abonnements à la source. Cette générosité montre que Feedburner n’intéresse plus Google, que leur volonté est de s’en débarrasser tout comme des RSS qui ne passionnent que les geeks véritablement attachés à la décentralisation de l’information.
PS : Et ne faites pas comme moi, si vous avez des abonnés mail Feedburner, sauvez d’abord votre liste de contacts. Après, c’est trop tard. Vous êtes 300 lecteurs fidèles partis dans la nature. Réabonnez-vous vite.