1. Les blogs totalisent chaque jour plus de lecteurs que les livres édités. Il y a donc un immense public pour les autopubliés.
  2. C’est un moyen de voir si un texte trouve un public, étape potentiellement préalable à une édition classique.
  3. L’auteur conserve ses droits plutôt que de les céder à un tiers qui statistiquement ne lui fait pas gagner un rond (revenu moyen par livre environ 5000 €, c’est à dire presque rien pour les auteurs qui ne sont pas dans le top 500 et qui alors mendient des interventions dans les lycées ou les médiathèques).
  4. Travailler avec un éditeur implique un temps long, des négociations, des plannings… autant de contraintes administratives qui peuvent être pesantes et que l’autoédition supprime.
  5. C’est écrire et donner à lire presque tout de suite.
  6. L’auteur publie ce qu’il désire et non ce qu’un tiers juge intéressant.
  7. À ventes égales, c’est gagner au moins deux fois plus.
  8. C’est connaître ses ventes en temps réel.
  9. C’est prendre les risques que les éditeurs prennent de moins en moins.
  10. Ça ne coûte rien, sinon du temps (exactement comme l’écriture).
  11. C’est un moyen de s’affranchir des rayonnages, des catégories, des formats, des tendances, des positionnements…
  12. C’est l’occasion d’aller seul face aux lecteurs et de ne pas se cacher derrière un tiers.
  13. C’est exploiter les nouvelles possibilités techniques, donc vivre son temps, chose assez importante pour un auteur.
  14. C’est obéir à ses envies profondes plutôt qu’à celles des autres, et notamment de leur porte-monnaie.
  15. C’est risquer de ne pas être lu sans avoir la possibilité de s’en prendre à son bouc émissaire d’éditeur, à sa mauvaise attachée de presse, à son service commercial déplorable…
  16. C’est pouvoir écrire beaucoup et publier beaucoup.
  17. Ce n’est pas inconciliable avec se faire éditer. À chaque texte un canal de diffusion. Aucune raison de se fermer des portes.
  18. L’auteur édité peut s’autopublier de temps à autre pour mesurer, par comparaison, le travail effectué par son éditeur (et peut-être constater combien il est précieux).
  19. C’est publier ce qui sinon ne le serait souvent pas.
  20. C’est la meilleure façon de trouver un éditeur en cas de succès (soumettre un manuscrit, c’est ringard, le nouveau mot d’ordre est « Prouve-nous ce que tu vaux. »).