Quand j’ai vu le clone libre et décentralisé de Twitter débarquer, je me suis dit « Non, pas ça encore une fois. » Eh oui, parce qu’en 2012 j’avais déjà décidé de quitter Twitter et Facebook pour Tent, aussi décentralisé et aussi libre, et que tout le monde a vite oublié (comme identi.ca d’ailleurs).
Alors, pourquoi recommencer ? Par mimétisme sans doute (cette fois, une vague de fond se porte sur Mastodon), aussi parce que l’envie d’un autre web social reste forte chez chacun de nous.
À vrai dire, Mastodon n’est pas bouleversifiant, en cela que ce n’est qu’une copie sans grande imagination, mais peut-être que son ouverture provoquera quelque chose. Je m’accroche à ce rêve, je voudrais que ça marche, même si l’expérience m’a montré que l’imagination est en ce moment chez les adeptes des solutions propriétaires. On veut bien copier gratuitement, plus difficile de demander aux gens d’inventer gratuitement.
Passons ce relent pessimiste qui est le mien en ce moment. Je veux bien tester Mastodon, mais sans pour autant renoncer à mes réseaux sociaux habituels. En 2012, j’avais créé des règles IFTTT pour être sur Tent sans quitter Twitter et Facebook. Je récidive donc.
- Sur les instances Mastodon, vous disposez d’un fil RSS du type URL/users/VotreNom.atom. C’est grâce à ce fil que vous allez pouvoir déclencher des actions.
On peut répéter l’opération pour poster aussi sur Facebook ou créer un mot-clé dédié aux photos. Les possibilités sont infinies, mais peut-être est-il aussi bon de confiner certaines conversations dans certains espaces, ce qui me donne l’envie d’ouvrir ma propre instance de Mastodon, où on discutera de littérature, d’écriture, de lecture…