Une réponse cynique, mais réaliste, serait : rien. En fait, j’ai tout connu. La course de radio en TV pour J’ai débranché en 2012, un simple passage sur France Culture avec un article dans Le monde des livres pour La quatrième théorie en 2013, le silence médiatique pour mon cher Ératosthène en 2014, à peine ébruité par quelques amis blogueurs.
Alors pour Résistants, je suis stoïque, chez moi, face à l’étang balayé par le mistral. Mais je ne suis pas resté inactif. Voici ce qu’un auteur peut faire (on me pose souvent la question), sans que je sois certain que ça serve à quelque chose.
Actions menées en amont de la sortie
- J’ai envoyé au service presse de mon éditeur, Bragelonne, mes contacts susceptibles de parler du roman.
- J’ai construit des pages Web détaillées pour présenter le roman et rassembler tout le matos créé par moi ou par Bragelonne.
- J’ai créé une page Facebook dédiée à Résistants qui récupère automatiquement tous mes statuts sociaux avec le tag #Résistants. Je ne suis pas sûr de l’utilité d’une telle démarche, qui doublonne avec ma page auteur. Elle a toutefois l’intérêt de servir de fil d’actualité pour le roman et son environnement.
- J’ai diffusé gratuitement les trois premiers chapitres du roman sur Facebook et Wattpad (dès que les librairies numériques ont fait de même).
- J’ai expliqué dans une vidéo pourquoi j’avais écrit Résistants.
Actions menées le jour de la sortie
- J’envoie une newsletter à tous les correspondants qui ont un jour croisé ma messagerie (leurs adresses récupérées grâce à un Google script).
- Je publie sur YouTube une bande-annonce qui m’a permis au passage d’améliorer ma maîtrise de Final Cut Pro.
- Je diffuse des GIF animés pour égayer Twitter et Facebook et aussi Instagram.
- Je profite de ce billet pour rappeler que je sors un nouveau livre.
Et après ? Cet après-midi, je vais faire du VTT. Pendant ce temps se déroule à Vienne, en Autriche, l’ECCMID 2017 où quelques centaines d’exemplaires de la version américaine de *Résistants seront distribués. Le 29 et le 30 avril, je serai à Genève pour le salon du livre, dans la foulée j’enregistre une TV en compagnie de Didier Pittet. Le 5 mai, je donne une petite conf à Sauramps à Montpellier. Et ainsi de suite… mais encore une fois, je ne suis pas sûr que ce soit important, tout cela n’a aucune utilité si les rares premiers lecteurs du livre n’en deviennent pas les VRP qui en recruteront d’autres. Sans cette amplification par les lecteurs eux-mêmes, un livre reste lettre morte.
PS : Alors que j’écrivais ce billet, j’ai reçu la pub pour trois autres livres qui sortaient aujourd’hui, dont je n’aurais jamais le temps de lire la moindre ligne.