Voici ce que dit d’elle un célèbre producteur new-yorkais : « Cette garce grignote les parts de marché des Networks. Lorsqu’un présentateur vedette se vante de millions d’auditeurs, elle en affiche des milliards. Pas difficile de savoir où partent les budgets pub : dans les poches de cette pouffe. La TV ne fait plus rêver. Tous les créateurs veulent imiter cette blondinette mal fagotée. Elle a même lancé une mode vestimentaire : le n’importe quoi. Refus de tout ce qui est pensé, design, griffé. Fermez les yeux, attrapez des fringues au hasard, vous êtes vous-mêmes. »
Vous l’aurez deviné, il s’agit de Sara Cash, la mystérieuse vedette de One Minute, mon roman géographique plutôt que chronologique, publié en feuilleton quotidien sur Wattapad en 2015 et que j’autopublie maintenant, en papier (20 € pour un pavé de 740 pages) et epub (4,99 €). J’ai renoncé à faire comprendre aux éditeurs qui se veulent innovants que ce texte est plus innovant que les leurs. Je n’ai aussi pas envie de me faire couper l’herbe sous les pieds par des éditeurs qui trouveraient que One Minute est un bon titre de roman et voudraient l’utiliser (voir mon journal). Deux bonnes raisons pour ne pas garder plus longtemps ce texte dans mes tiroirs.