Après avoir passé près de deux ans à tracer le 727, il faut plus que Komoot pour y réussir, je m’attaque à un tour de l’Hérault dans le tour de l’Hérault : i727 pour inside/intérieur 727.
J’en suis à la première ébauche, composée à partir de mes parcours, de traces officielles de la FFC et d’autres dénichées en ligne. Je publie cette ébauche pour inviter ceux qui connaissent les terrains parcourus à me suggérer de beaux singles et de beaux chemins, ainsi que des lieux incontournables.
Si le 727 s’attachait à suivre au plus près la frontière du département, i727 sera plus libre, avec pour seule contrainte de ne pas croiser ou approcher de trop près le 727 tout en évitant les agglomérations de Montpellier et Béziers. Des terrains de jeu comme le lac du Salagou, les environs de Saint-Chinian, les collines de la Gardiole ou les singles de Bessilles seront ainsi explorés. La trace pourra effectuer des détours pour en explorer d’autres.
Il s’agit d’un tour bikepacking, donc tout terrain selon la définition originale du genre, avec le moins d’asphalte possible. On me demande de créer une version gravel du 727, et déjà du i727, je laisse à d’autres cette liberté. Je trace pour le plaisir de rouler le plus loin possible de l’asphalte et des nuisances qui l’accompagne. Parfois cette exigence implique d’attaquer des chemins rugueux, pas nécessairement désagréables pour autant. Ce n’est qu’une fois le tracé terminé, le plus beau possible selon mes goûts, qu’il est possible de dire pour quel vélo il est adapté. Je ne fais pas du vélo une contrainte, même si la mode est au gravel.
Pour ma part, j’ai découvert qu’en bikepacking, une suspension avant, ou tout ou moins de gros pneus, sont indispensables pour ne pas finir avec les articulations en compote, ce qui écarte le gravel pour cette pratique, du moins sur de nombreux terrains, notamment ceux du Midi. Si je peux accepter de me faire secouer une journée, je supporte mal ce traitement durant quatre ou cinq jours, surtout avec un vélo chargé. J’ai testé. Et pour tout dire, si j’aime grimper avec mon gravel, je déteste descendre sur les freins alors qu’en VTT je peux foncer.
Quand la trace sera aboutie, dans quelques mois, il sera possible d’enchaîner 727 et i727 pour un parcours de 1 100 km dans l’Hérault avec pas loin de 18 000 mètres de dénivelé, avec sans doute bien moins de 30 % d’asphalte.