Je vous partage la trace et ses variantes. Je me suis inspiré de la GTMC, de mon P27, de traces FFC, du tour des Combrailles et d’un GravelMan Auvergne 2022 ainsi que de nombreuses improvisations grâce à la heatmap Strava.
Je ne vais pas vous raconter en détail le voyage (je compte garder ce récit pour le roman hybride auquel je travaille), mais vous le résumer avec des photos et quelques commentaires.
Vendredi 19 juillet
En fin de matinée, départ de Coltines, village au nord-ouest de Saint-Flour, en remontant la GTMC à rebrousse-poil, en direction d’Allanche et du magnifique plateau du Cézallier. Lors de mon passage en 2021, j’avais été subjugué par le lac de Montcineyre. Jusqu’au lac, la trace est gravel, malgré les variantes introduites. Plutôt que descendre vers Besse, que j’ai aussi adoré, nous piquons par des chemins un poil VTT en direction de la station de Super Besse, où nous campons.
Samedi 20 juillet
Nous attendons 9h pour embarquer dans le Téléphérique de la Perdix qui nous amène de 1 300 à 1 800 m en quelques minutes. Nous longeons les pistes de descentes VTT sur une centaine de mètres, avant de mettre pied à terre pour emprunter le sentier qui monte au col de la Cabane, en contrebas du puy de Sancy, point culminant du Massif central. Le chemin est roulable, mais interdit aux VTT (zone de quiétude, pourtant autorisée aux chiens).
Nous nous disons qu’en poussant les VTT nous ne sommes pas hors la loi. Une fois au col, nous plongeons jusqu’à l’accueillante station thermale de Mont-Dore où nous aurions aimé nous éterniser tant l’ambiance était douce. De là, nous remontons la chaîne des puys. Un pur régal. Pistes et singles à gogo. Nous finissons par nous brancher sur le tour des Combrailles à Manzat où nous dormons alors que s’abat un orage monstre (35 mm de pluie dans la nuit).
Dimanche 21 juillet
Départ sous un ciel gris, sur des chemins humides. Très vite les ronces ont rendu un single impraticable. La région est plissée, et nous montons descendons, avec des pourcentages très rudes et des descentes peu joueuses. C’est physiquement éprouvant, mais, contrairement à la veille, peu excitant. Nous finissons par comprendre la logique maso de la trace et par couper quelques difficultés. Après une courte sieste au charmant plan d’eau de Servant, nous repartons et il se met à pleuvoir. Nous cherchons en vain un gîte ou un hôtel pour finir par atterrir au sympathique camping de Saint-Éloy-les-Mines.
Lundi 22 juillet
Après une nuit et une matinée pluvieuse, nous filons vers le sud, très souvent par de petites routes, pour éviter les chemins boueux et lourds, et encore une fois très décevants. Les vallonnements se suivent et se répètent, offrant des paysages agréables, mais peu surprenants. Nous galérons avant de réussir à nous ravitailler hors trace à Pontaumur où nous campons. Le tour des Combrailles n’est pas des plus faciles pour les petits plaisirs gastronomiques que j’associe au bikepacking.
Mardi 23 juillet
Nous quittons assez vite le tour pour filer vers le sud par une trace que j’ai improvisée. Petites routes et pistes avec vues somptueuses sur la chaîne des puys. Nous avons changé de paysage et d’ambiance. Je respire mieux que dans les Combrailles. Nous nous ravitaillons à la Société Laitière de Laqueuille, où nous achetons des yaourts qui à eux seuls valent le détour. Nous complétons avec des fruits à gogo trouvés chez Distri'ferm. Plongée sur La Bourboule et coup de foudre pour cette station thermale aux façades Art déco. Le soir, nous mangeons et dormons à Riom-Es-Montagnes, comme en 2022 lors de mon P27.
Mercredi 24 juillet
Montée éprouvante vers le puy Mary par de petites routes, puis une piste souvent rugueuse et pentue. Plutôt que couper par la brèche de Roland comme sur le P27, nous empruntons la trace du GravelMan Auvergne jusqu’au Lioran, une trace qui n’a absolument rien de gravel (je préfère de loin la version P27 même si beaucoup plus technique). Chemins défoncés, ornières monstres, descentes techniques et caillouteuses. Rien de très joueur, même à VTT. Au Lioran, la télécabine nous monte au plomb du Cantal, d’où nous redescendons à fond de train vers Coltines par des pistes de plus en plus roulantes.
Notes
Traces et variantes sur VisuGPX (je conseille la trace Vulcania, sans les Combrailles)…