Je prépare aussi soigneusement que possible les traces des 727, et les enrichis de nombreux POI (point d’intérêt), repérés soit sur cartographie, soit lors de mes reconnaissances. C’est particulièrement important pour les points d’eau quand on roule dans des coins isolés. Mais faut-il encore pouvoir accéder à ces informations même dans les zones blanches et sans vider la batterie du mobile, ce qui implique un mode de navigation hors ligne.

g727 avec POI
g727 avec POI

Depuis quelques années, je construis mes traces et les publie sur VisuGPX, parce que je considère le service comme les plus puissants, même si cette puissance avec d’innombrables options en fait parfois un service difficile à prendre en main (c’est le prix à payer — et je vous jure que ça en vaut la peine — laissez tomber les services à l’opposé du spectre de la puissance et de la difficulté — je n’utilise Komout qu’en cas d’urgence, pour générer des traces à la volée, et il y a quelques jours il m’a encore envoyé sur une rocade où j’ai cru mourir).

Les traces VisuGPX peuvent bien sûr être transférées vers les GPS, ce qui est indispensable pour un suivi confortable. Je transfère aussi les POI eau sur mon GPS (via l’application BaseCamp), mais je ne transfère pas les autres POI pour trois raisons :

  • Mon Garmin ne gère pas plus de 200 POI (la trace g727 comporte près de 400).
  • Quand il y a trop de POI sur mon GPS, l’écran devient illisible.
  • Je préfère consulter les POI sur mon téléphone, bien plus ergonomique que mon GPS. Si vous êtes abonné premium VisuGPX (12€/ans avec notamment la cartographie IGN), tout peut se faire depuis le site.

1/ Depuis le menu associé à une trace, la rendre disponible hors connexion.

2/ Choisir un fond de caste (OSM, IGN…) et patienter durant le téléchargement qui peut prendre pas mal de temps pour une trace bikepacking.

3/ Basculer en mode avion pour vérifier que tout fonctionne. Accepter que VisuGPX accède à la géolocalisation.

4/ On peut se promener sur la carte, visualiser les POI, se géolocaliser en cliquant sur le bouton cible en haut à droite. Au centre de l’écran, on a la distance par rapport à sa géolocalisation.

5/ On peut utiliser le service pour naviguer et régler la navigation avec les options. Il est même possible d’activer des alarmes pour être alerté à proximité de certains POI, les points d’eau par exemple.

Quand je pars en voyage, je veille toujours à rendre ma trace disponible sur VisuGPX avant le départ. J’aime savoir quand je trouverai un café, un restaurant ou une épicerie sur la trace. L’aventure, ce n’est pas crever de faim ou de soif, c’est avoir l’esprit libre pour ouvrir grand les écoutilles.

MapOut

Pour la navigation hors ligne, j’utilise aussi MapOut sur iOS, une app très performante, rapide, simple. Pour lui envoyer une carte avec des POI, je télécharge le fichier depuis VisuGPX ou GoogleMap, sélectionne le fichier depuis l’explorateur de fichiers, je l’ouvre avec MapOut et le tour est joué. J’aime aussi la possibilité d’envoter des traces par mail. Seul bémol : perte des icônes des POI.

MapOut
MapOut

OsmAnd

Cette app fonctionne sur iOS et Android, elle est gratuite pour les premières cartes (alors que MapOut est payante, mais toutes les cartes sont gratuites). On lui envoie les traces exactement de la même façon que pour MapOut. En plus de perdre les icônes, les noms des POI ne s’affichent pas tant qu’on ne clique pas dessus (et le rendu de la carte est beaucoup moins classe que sur MapOut qui reste mon app préférée sur iOS).

OsmAnd
OsmAnd